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Mafestation contre l'Immigration jetable
Ajouté le 23/04/2006
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Journée nationale d’actions le samedi 29 avril L’heure est particulièrement grave et la responsabilité qui incombe aux démocrates particulièrement lourde : la réforme de l’immigration sera examinée par l’Assemblée nationale à partir du 2 mai 2006. Avec le projet de modification du Code de l’entrée et du séjour des étrangers et du droit d’asile (CESEDA), la France deviendra l’un des pays de pointe de l’« immigration utile », c’est-à-dire un pays où les étrangers deviendront des outils de la prospérité nationale, jetables après usage.
Si le projet est accepté, la France deviendra un pays où les étrangers se verront contester le droit de vivre en famille, de se marier, d’avoir des enfants, d’étudier, alors que ces droits fondamentaux constituent, avec le droit d’asile, ce que le gouvernement appelle l’« immigration subie ».
RETOUR A DES VALEURS ARCHAÏQUES
Laisser passer la réforme revient à accepter le retour aux valeurs archaïques de l’inégalité des êtres humains selon leur origine ou la couleur de leur peau. REFUS DU CPE ET REFUS DU CESEDA = MEME COMBAT
Laisser passer sans se révolter la réforme du CESEDA reviendrait à se placer en position de totale incohérence au regard du refus de CPE. La précarité à laquelle le gouvernement veut condamner les étrangers répond exactement au même utilitarisme économique que celui auquel il voulait condamner la jeunesse. Le projet de réforme ouvre la voie à un projet de société précaire pour tous, et condamne les sans-papiers à la clandestinité à vie.
C’est pourquoi l’UCIJ appelle : à un Manifestation samedi 29 avril 2006 à 14 heures Place de République à Paris
D’AUTRES RENDEZ-VOUS 1. Soyons partout dans les manifs du 1er mai avec des banderoles contre la réforme du CESEDA 2. Manifestation nationale à Paris le samedi 13 mai

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Brèves économiques de l'ASEAN
Ajouté le 20/04/2006
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THAILANDE
La hausse persistante des prix du baril de pétrole associée à une monnaie nationale forte risquent de ralentir la croissance de la Thaïlande, dont le PNB devrait croître de 4,5 à 5% en 2006. Le Secrétaire d’Etat à l’Industrie, Mr Chakramon Phasukawanich, a rappelé que la combinaison « hausse des prix du pétrole et monnaie locale forte pesaient inévitablement sur le produit intérieur brut, d’autant plus que l’économie thaï est dépendante à 60% de ses exportations ».
Les produits et services thaï devenant moins attrayants pour les pays acheteurs avec la hausse du Baht, il en résulte une baisse des exportations, qui se répercute sur la croissance nationale. La hausse des taux d’intérêts s’ajoute à cette conjoncture peu favorable et risque d’entraîner une baisse d’un point de la croissance du secteur industriel, passant de 6,1% au premier semestre à 5,1% au second semestre de cette année.
Source : http://www.Bangkokpost.net/, visité le 19 avr. 06.
VIETNAM
La croissance vietnamienne devrait se poursuivre durant les 5 prochaines années, selon les prévisions nationales, avec un taux de 7,5 à 8% par an. Largement portée par la hausse des exportations de produits manufacturés et un marché intérieur dynamique, cette croissance risque d’être pourtant limitée par des facteurs intérieurs, telle la mise en place d'une nouvelle loi relative aux investissements. A partir du 1er juillet 2006, la réglementation sur les investissements, jusqu’ici particulièrement pointilleuse concernant les entreprises étrangères, va s’étendre aux entreprises vietnamiennes.
Cette loi censée unifier le système d’octroi d’autorisations pour des investissements à grande échelle rencontre le mécontentement des milieux d’affaire, qui y voient une nouvelle source de corruption avec la hausse des démarches administratives. Là où les fonctionnaires font du zèle pour mettre en place la future réglementation, les entrepreneurs, avocats et observateurs étrangers préfèrent attendre de voir la manière dont va être appliquée la loi et s’inquiètent des retombées sur l’économie.
Source : http://www.financialtimes.com/, visité le 20 avr. 06
MALAISIE
L’économie malaise pourrait croître de plus de 6% durant l’année à venir, à condition qu’elle profite de « sa stabilité politique et de sa diversité culturelle », d’après Datuk Seri Andrew L.T. Sheng. Au regard du neuvième Plan récemment lancé, la Malaisie devrait chercher à imposer, face à la Chine et à l’Inde, des produits à plus haute valeur ajoutée, profitant à la fois de ses matières premières –caoutchouc et sucre de palme– et d’une tendance favorable aux biotechnologies.
De nombreux secteurs de l’économie restent sous développés : le tourisme ainsi que d’autres secteurs tertiaires et ce malgré une politique d’encouragement du gouvernement.
Source: http://www.aseaneconomy.com/, visité le 20 avr. 06
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M. Delouche est nommé chevalier de Légion d'Honneur
Ajouté le 17/04/2006
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L'Association Arch'Asie
a le plaisir de vous annoncer
que, par décret du 14 avril 2006,
notre membre honoraire M. Gilles Delouche
a été nommé chevalier dans l'Ordre national de la Légion d'Honneur
au titre du Ministère de l'Education Nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
Gilles Delouche est Professeur des Universités en langue et littérature siamoises à l'Institut National des Langues et Civilisations Orientales (INALCO) qu'il a présidé de 2001 à 2005.
Il est également titulaire du doctorat honoris causa en études franco-thaïes de la Faculté des Lettres de l'Université Silpakorn (Thaïlande).
Vous pourrez trouver certains de ses articles scientifiques sur la littérature classique siamoise, des traductions de certaines oeuvres littéraires aussi bien que des travaux sur l'histoire ancienne du royaume du Siam dans notre site internet.
L'équipe de l'Association Arch'Asie
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Brèves sur le Myanmar
Ajouté le 10/04/2006
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Dialogue avec l'ASEAN : Le forum de l'Association des Nations de l'Asie du Sud-Est (ASEAN) sur le leadership a pour thème cette année "moving from dialogue to action". Ce nouveau leitmotiv ne renie pourtant pas les traditionnelles methodes de négociation favorisant l'accession à un compromis entre les partenaires. Un exemple récent est le rapprochement entre l'ASEAN et le Myanmar. Le ministre des affaires étrangères de la Malaisie, Mr Syed Hamid a rendu visite à son homologue birman entre les 23 et 25 mars dernier. Les sujets abordés ont été le processus de réconciliation et de démocratisation du Myanmar. Syed Hamid a également rencontré la résistante du partie de l'opposition, Mme Ang San Suu Kyi, assignée à résidence. L'ASEAN poursuit une politique de la main tendue avec le Myanmar afin de ne pas l'isoler encore davantage sur la scène internationale. Inquiétudes de l'UE : A contrario au dialogue qui se poursuit avec l'ASEAN, les relations entre l'Union Européenne et le Myanmar se sont récemment tendues à la suite de la rencontre entre les ministres des finances européens et asiatiques réunis à Vienne le 9 avril dans le cadre de l'ASEM (Asia Europe Meeting). Les représentants des pays européens ont pointé le doigt sur les pratiques financières frauduleuses du gouvernement militaire birman. Le ministre autrichien des finances, Mr Karl-Heinz Grasser a déclaré qu'il y avait "un besoin urgent [pour le Myanmar] de répondre aux standards internationaux" en matière de gestion publique des finances. L'Union Européenne cherche à forcer le gouvernement militaire birman à signer et à appliquer "tous les traités internationaux" en la matière. Nouveau projet gazier: Un des cadres de détournement de fonds publique au Myanmar est le secteur énergétique. Ce secteur semble connaître une croissance dynamique si l'on en croit le récent Memorandum of Understanding signé avec l'Inde début avril concernant la construction d'un gazoduc reliant le site gazier birman situé dans l'Etat Rakhine à l'Etat du Bihar en Inde. Le gazoduc devrait traverser le Mizoram, l'Assam et l'Ouest-Bengal, évitant ainsi le Bengladesh, avec lequel les négociations de coopération n'ont jusqu'ici pu aboutir. L'exploitation du site gazier de Rakhine est menée par une Joint Venture réunissant deux entreprises sud-coréennes, Daewoo International et Kogas, ainsi qu'une compagnie publique indienne, Gas Authority of India.
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