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Restaurer l’identité culturelle cambodgienne.
Ajouté le 14/05/2005

Le mercredi 6 avril 2005, à Paris, le Sénat diffusait, à l’occasion de la création d’un Centre de Ressources Audiovisuelles au Cambodge, le film de Rithy Pan « S 21, la machine de mort khmère rouge ». Plus qu’une commémoration, cette soirée a permis la mise en lumière d’un projet ambitieux pour que puisse être envisagé sereinement l’avenir d’un peuple meurtri par le génocide.

C’est à l’initiative de l’ADAAC (Association d’Aide au Développement de l’Audiovisuel au Cambodge), que le documentaire de Rithy Pan a pu être diffusé dans un lieu officiel, témoignant de facto d’une avancée dans la reconnaissance du génocide par les autorités. Celles-ci étaient représentées par de nombreuses personnalités, présentes ou excusées, telles Catherine Tasca ou Renaud Donnedieu de Vabres. Leur sympathie, à l’endroit du documentaire de Rithy Pan, laisse augurer un progrès dans la prise de conscience de ce que le cinéaste Bertand Tavernier a pu qualifier de « ground zero » culturel. Car si le génocide a meurtri les corps, il a aussi amputé un peuple de la mémoire de ses coutumes : danses, chants, mariages… Autant de rites écrasés par la machine de mort. Tavernier estime que le « film doit être diffusé dans les écoles » pour construire une histoire dont l’enseignement avait disparu pendant ces années noires. « Il faut réapprendre » et, dans ce processus de réappropriation, il faut compter le patrimoine audiovisuel : créer, comme le suggère Rithy Panh dans une belle formule, un « fondu enchaîné entre les générations. »

Le Centre de Ressources Audiovisuelles permettrait la sauvegarde et la commémoration des archives. Il devrait pouvoir constituer pour les générations futures « un outil précieux pour renouer avec leur culture et leur histoire ». Cette mémoire vive s’organiserait autour de deux pôles : un fonds thématique d’archives audiovisuelles sur le Cambodge, et un centre de formation pour produire et diffuser d’autres documentaires. Ce projet a trouvé, entre autres soutiens, celui du Ministère des Affaires étrangères (l’espoir est donc encore permis aux Rwandais…), de l’Institut National de l’Audiovisuel, mais aussi de l’Unesco et du Centre National de la Cinématographie. En soutenant ce projet, les partenaires participent, d’une façon qui n’est certainement pas tout à fait désintéressée, à « la reconstruction de la société civile et à la consolidation d’une véritable démocratie au Cambodge ». Mais c’est surtout le devenir de ces enfants assignés, durant la période khmère rouge, à tuer deux prisonniers par jour qui est préoccupant. Quels hommes sont-ils devenus ?

Force est de constater, en voyant (ou en revoyant) le documentaire de Rithy Panh, que seul un travail de mémoire peut ouvrir des chemins vers la réconciliation. Quand les cours d’histoire restent muets, le cinéma, peut-être, a un rôle à jouer. Au lieu de divertir, il reconduit à l’essentiel : l’étourdissant silence qui entoure les crimes génocidaires.

Najate ZOUGGARI




ANNONCE - Stage Communication
Ajouté le 13/05/2005

Stage Communication

Au Centre Culturel Français du Cambodge

Du 15 juillet 2005 au 15 janvier 2006


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ANNONCE - Bourse de recherche « OBSERVATOIRE sur migrations illégales et trafic humain en ASE »
Ajouté le 13/05/2005


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La crise pétrolière mondiale et ses conséquences.
Ajouté le 11/04/2005

Le fait que le  prix du pétrole sur le marché mondial augmente de plus en plus cause de grands problèmes et ralentit la croissance économique dans tous les pays du monde entier, ceci en particulier dans les pays en voie développement, comme la Thaïlande. Tous les secteurs économiques ont été touchés par ces problèmes et  essentiellement dans le secteur agricole.

 Mr Newin Chitchop, Ministre-adjoint de l’agriculture et des coopératives a déclaré, après une réunion avec Mr Metha Bantheungsuk, directeur du bureau de programmation et de planification des ressources énergétiques, Mr Sit Bunyarattanaphalin, directeur du département de pêcherie et Mr Prasan Sinphiphat, président du syndicat des pêcheurs de Thaïlande, que le gouvernement va essayer de maintenir les prix du pétrole puisque le secteur industriel des pêcheries est celui qui a été le plus affecté.
 
 Le gouvernement pense contrôler et réorganiser le système de distribution du bio-gazole parce que celui-ci est actuellement dans les mains d’un seul groupe ; c’est la raison pour laquelle le prix de ce type de carburant a été fixé de manière anormale et, de plus, quelques raffineries étant provisoirement fermées pour des raisons de restauration, la quantité du bio-gazole sur le marché a été très faible.

 Le bureau de programmation et de planification des ressources énergétiques va également mettre en œuvre une campagne destinée à encourager les pêcheurs à utiliser le bio-gazole et l’essence au plomb puisque leur prix est plus bas que celui du gazole normal, de plus ils ne causent pas beaucoup de problèmes écologiques et environnementaux. Face à ce problème, le bureau va également augmenter le nombre de stations de ravitaillement en mer, côtières et à terre dans l’intérêt des pêcheurs, sous le contrôle, pour le prix et la distribution, du département des pêcheries et du syndicat des pêcheurs de Thaïlande.

 En outre, cette crise pétrolière a aussi et de façon inévitable, affecté le taux global de la croissance économique : celui du secteur agricole a baissé à 0,25%, celui du secteur de la pêche industrielle étant le plus touché (0,75%), ce secteur consommant environ 73,8% du carburant utilisé dans le secteur primaire. Par conséquent, il y a une augmentation relative dans les autres secteurs comme par exemple dans le secteur tertiaire agricole (4,31%), de la riziculture (0,95%),de la production de fleurs (0,32%), de légumes et de fruits (2,1%), de palmier à huile (1,15%), de tabac (1,03%), d’élevage des animaux (1,43%) et de la pêche en eau douce (2,28%).

 Ainsi, le bureau national de l’économie a, d’une part, proposé les mesures suivantes pour tenter de régler les difficultés des agriculteurs :

  • appuyer le projet de régularisation du prix des produits aquatiques ;
  • coopérer avec le ministère du commerce afin d’augmenter le prix des produits agricoles ;
  • exempter les distributeurs du bio gazole ou d’éthanol 4 de la contribution au fonds pour les combustibles ;
  • inciter les instituts d’agriculture à produire et à distribuer du bio gazole ;
  • accélérer  la production de bio gazole et d’éthanol en promouvant la plantation des végétaux de base, palmier à l’huile et patate douce.

 D’autre part, le gouvernement va enquêter sur les grands distributeurs qui ont artificiellement constitué des réserves de pétrole afin de spéculer sur les prix, ceci étant illégal. La quantité des réserves, tant légales que commerciales, doit être définie de manière correcte afin que les problèmes ne retombent pas sur les épaules des consommateurs. Aussi faut-il que le gouvernement nomme un comité de façon à contrôler sérieusement l’ensemble de ces problèmes.

Ayant pris connaissance des informations émanant du ministère des transports, le gouvernement a décidé d’augmenter les tarifs des transports en communs, publics et privés, ceci parce que le prix de carburant sur le marché n’a pas de rapport avec l’investissement de base.  A la suite de la réunion, présidée par Mr Suriya Jungrungreungkit, ministre des transports, à laquelle ont participé Mrs Adisai Phiengkhet, ministre adjoint, Pichet Jiemburaset, président du syndicat des transports publiques et d’autres hauts responsables du ministère des transports, nous avons appris que le gouvernement est d’accord pour augmenter le tarif des transports publics et privés, autobus et bateaux express.

Le nombre de rotations pour certaines lignes pourra être réduit si le nombre de voyageurs est faible et le gouvernement va établir un règlement provisoire pour une durée de 180 jours afin de régler les problèmes des transports clandestins.

En outre, alors que le prix des produits agricoles et industriels est déjà élevé, certains marchands malhonnêtes commencent à augmenter les prix de leurs produits et à les stocker, ceci de façon à spéculer. Le ministre du commerce a donc promulgué un règlement provisoire de façon à contrôler de manière stricte les prix de ces marchandises. Mais cette réglementation ne peut pas s’appliquer à certains produits agricoles puisque les investissements sont très élevés : c’est ainsi, par exemple, que le prix d’un œuf est aujourd’hui de 3,5 baht, ce qui est le prix le plus élevé des 10 dernières années.

Theeraphong INTHANO

Sources :
www.thairath.co.th
www.hispeedword.com
www.nationmultimedia.com
www.matichon.co.th
www.sanook.com




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