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Quatrième session de la COMEST
Ajouté le 23/03/2005

La Commission mondiale d’éthique des connaissances scientifiques et des technologies (COMEST) tiendra sa quatrième session à Bangkok, Thaïlande, du 23 au 25 mars.

Organisée conjointement par l’UNESCO et le gouvernement de Thaïlande, la session permettra à l’UNESCO de promouvoir l’éthique des sciences et des technologies au sein de la région Asie-Pacifique et de prendre en compte la vision régionale des questions qui y sont liées. La session de la COMEST sera ouverte par la Princesse Maha Chakri Sirindhorn, le Premier ministre de Thaïlande, Thaksin Shinawatra, le ministre thaïlandais des Sciences et des Technologies, Korn Thapparansi, le Directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura, et le Président de la COMEST, Jens Erik Fenstad (Norvège). Des discours seront prononcés par Koïchiro Matsuura et Yongyuth Yuthavong, ancien Président de l’Académie thaïlandaise des sciences et des technologies.

Les thèmes suivants seront abordés pendant la session : enseignement de l’éthique ; éthique de l’environnement (les deux sujets le 23 mars après-midi) ; bonne gouvernance des sciences et technologies ; partage des bénéfices et coopération internationale dans le domaine de la recherche ; animaux et éthique ; droits de l’homme et éthique (24 mars). Chaque session sera coprésidée par un membre de la COMEST et un expert thaïlandais.

Parallèlement le 23 mars, le Directeur général de l’UNESCO remettra le Prix UNESCO 2004 de l’éducation aux droits de l’homme à Vitit Muntarbhorn, Professeur de droit à l’Université Chulalongkorn (Thaïlande).

Le 25 mars aura lieu un forum de jeunes sur l’éthique des sciences, une table ronde sur l’utilisation éthique des OGM, et une autre table ronde sur l’éthique et l’innovation technologique.

Au cours d’une autre manifestation qui se tiendra en marge de la session de la COMEST, les ministres des sciences et des technologies de la région se réuniront en privé le 25 mars. Les ministres devraient adopter une déclaration sur l’éthique des sciences - la Déclaration de Bangkok - qui sera présentée par le ministre thaïlandais des Sciences et des Technologies à l’occasion de la séance de clôture de la réunion de la COMEST.

Pendant la séance de clôture seront aussi présentés des compte-rendus des débats et du forum des jeunes. Les discours de clôture seront prononcés par le ministre thaïlandais des Sciences et des Technologies, le Sous-Directeur général de l’UNESCO pour les Sciences sociales et humaines, Pierre Sané, et le Président de la COMEST, le Professeur Fenstad, qui termine son mandat. Le nouveau président de la COMEST sera annoncé lors de cette séance.

Contact : Simone Scholze, Section Ethique des sciences et des technologies, e-mail : s.scholze@unesco.org




CAMBODGE : les travailleurs cambodgiens en Thaïlande
Ajouté le 18/03/2005

Emigration. Ils ont laissé derrière eux le goût sucré de la palme pour l'enfer salé des chantiers thaïlandais.

KAMPONG CHAM - “Est-ce que vous savez faire du sucre de palme?”, interrogent les habitants du village de Thmei, situé dans le district de Sameki Meanchey. Le jeune homme à qui la question est posée semble interloqué, mais la réponse est importante. Elle vise à savoir, indirectement, si ce père pourra élever sa fille grâce au métier qui a fait la réputation de ce village dans toute la province de Kampong Cham

Car, parmi les 230 familles que comptent Thmei, plus de la moitié s’est vouée à la fabrication du sucre de palme, à la saison sèche comme à la saison des pluies. Un labeur qui peut rapporter jusqu’à deux millions de riels (500 dollars) par an mais qui demeure également extrêmement exigeant. Les récoltants doivent généralement se lever vers 3h du matin pour monter à une trentaine de palmiers et parcourir trois à quatre kilomètres.

Pourtant, cette manne financière n’a pas empêché, ces dernières années, les jeunes du village de tenter leur chance chez le voisin thaïlandais en louant leurs services. La plupart se font pêcheurs. D’autres disparaissent, sans laisser de traces. Comme dit le proverbe cambodgien, ressassé à Thmei, “éviter la forêt n’empêche pas de se blesser contre les épines”. Confrontés à des difficultés innombrables, la majorité des jeunes partis début 2005 répondre aux sirènes thaïlandaises s’en sont retournés, penauds, vers le sommet des palmiers et la boue des rizières.

Im Tha, 33 ans, s’est promis de ne plus y aller. “J’ai suivi le mouvement, explique le père de cinq enfants. On nous disait qu’on allait bien gagner notre vie. Je suis devenu pêcheur. Un travail pénible qui a failli me coûter la vie. Comme je souffrais du mal de mer, le patron m’a un jour insulté en me disant qu’il perdait entre 700 et 800 kg de poisson à cause de moi. Il a voulu me jeter à la mer. Je n’ai dû mon salut qu’à l’intervention de mes camarades cambodgiens qui l’ont supplié de ne pas me tuer.”

Pour se rendre en Thaïlande, les anciens candidats à l’exil racontent qu’ils ont dû payer un intermédiaire. Une somme d’environ 300 000 riels (l’équivalent d’un salaire mensuel) qu’ils ont le plus souvent emprunté avec intérêts à des membres du village. Ceux qui rejoignent la Thaïlande ne trouvent là-bas que travail sans repos. “Les employés étaient birmans, viêtnamiens, cambodgiens... Le patron était autoritaire, plus méchant qu’un Khmer rouge. Ils nous arrivaient de ne pas pouvoir dormir pendant trois nuits de suite, poursuit Im Tha. Si quelqu’un mourrait, son corps était simplement jeté à la mer. Certains n’ont pas mis pied à terre en cinq ans.”

Ceux qui en réchappent ont souvent perdu plus que leur argent, ils ont aussi gaspillé leur santé. Des villageois comme Han Mœun, 32 ans, qui balance doucement son corps décharné, malade du sida, pour bercer son enfant. Sans moyens pour cultiver sa rizière, il a quitté le village il y a cinq ans. “La Thaïlande est intolérante à notre égard. C’est la raison pour laquelle les jeunes rentrent finalement”, souligne-t-il. Ceux qui persistent, ajoute-t-il, “c’est parce qu’ils se sont mariés, ou parce qu’ils sont morts”.

Il n’est pas une maison à Thmei qui ne possède pas au moins un gros four où faire bouillir le jus de palme. La production se révèle souvent très lucrative. Ce qui n’empêche pas les autorités, drapés dans un respect opportuniste du droit à la libre circulation, de regarder d’un œil indifférent cette émigration. Mak Vath, chef de village depuis vingt ans, n’est pas de ceux qui restent inactifs : “En 2002-2003, nombreux étaient les jeunes qui choisissaient le départ. Cette année, quatre ou cinq familles seulement ont quitté le village. Les anciens comme moi, nous leur répétons de ne pas y aller”, soupire-t-il. Tout comme l’employé de l’ONG Licadho qui ne cesse de seriner aux jeunes filles qu’elles risquent d’être revendues à un réseau de prostitution si elles s’avisent de partir.

La situation des travailleurs cambodgiens en Thaïlande a néanmoins ému Sok San, secrétaire d’Etat au ministère de l’Emploi, qui note que le gouvernement multiplierait actuellement les contacts avec ses voisins pour améliorer les conditions de travail de leurs ressortissants.

Kong SOTHANARITH




Brunéi Darussalam devient le 191e état membre de l’UNESCO
Ajouté le 17/03/2005

Au nom du gouvernement de Brunéi Darussalam, son Haut Commissaire au Royaume-Uni, Pengirana Haji Yunus Pengiran Haji Mahmud, a signé aujourd’hui l’Acte constitutif de l’UNESCO, faisant de son pays un Etat membre à part entière de l’UNESCO qui compte désormais 191 Etats membres. Le Directeur général de l’UNESCO, Koïchiro Matsuura, s’est félicité de cette décision : « C’est avec un grand plaisir que je salue l’arrivée de Brunéi Darussalam en tant que membre de l’Organisation des Nations Unies pour l’Education, la Science et la Culture ». Il a ajouté : « Le fait que Brunéi Darussalam devienne le 191e Etat membre de l’UNESCO sera accueilli avec enthousiasme par les membres de l’Organisation et par ses partenaires un peu partout dans le monde. C’est avec plaisir que nous travaillerons dans des domaines tels que le développement de politiques en matière de science et de technologie, les réseaux de communication et d’éducation, le patrimoine culturel et naturel, des domaines prioritaires tant pour Brunéi Darussalam que pour l’UNESCO ».

Le Directeur général a souligné : « Brunéi Darussalam apporte à l’UNESCO des compétences particulières en matière de promotion du développement durable, de dialogue interculturel et de dialogue de paix, notamment au sein du Forum de la coopération économique Asie-Pacifique (APEC) et de l’Association des Nations de l’Asie du Sud-Est (ASEAN). Le Calak Brunei, Cara Brunei, ou la manière dont Brunéi Darussalam résout les conflits en mettant l’accent sur le dialogue et la transaction, représente une contribution à la promotion de la paix dont le monde dans son ensemble peut profiter ».

« Je suis heureux de souligner qu’avec l’arrivée de Brunéi Darussalam, nous sommes très près de parvenir à l’universalité et je me réjouis d’avance du jour où l’UNESCO comptera dans ses rangs tous les membres de la communauté internationale », a ajouté Koïchiro Matsuura.

Avant Brunéi Darussalam, Timor Leste est devenu Etat membre en 2003. La même année a vu le retour des Etats-Unis d’Amérique. L’UNESCO compte aujourd’hui 191 Etats membres.

UNESCOPRESSE

Source : Communiqué de presse N°2005-32




Financement de la santé dans les pays en développement, colloque international organisé par le CERDI
Ajouté le 16/03/2005

Le Cerdi organise un colloque international sur le financement de la santé dans les pays en développement les 1 et 2 décembre 2005 et appelle à communications (date limite : 1er juin 2005)

Jacky MATHONNAT
Professeur à l'Université d'Auvergne
Centre de Recherches et de Développement international(CERDI)
65 Bd François Mitterrand
63 000 - Clermont-Ferrand
France
tel : 33 (0)4 73 17 74 12 / 00
fax : 33 (0)4 73 17 74 28


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