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Bulletin d'Arch'Asie - Volume 1 numéro 1
(20/05/2005 - Lu 2453 fois)

Volume 1 numéro 1
ISSN : 1776-3118

Le premier numéro du Bulletin d’Arch’Asie, revue scientifique semestrielle publiant les travaux de recherche d’enseignants–chercheurs comme ceux d’étudiants en rapport à l’Asie du Sud-Est et à l’Océanie, a été mis en ligne le 20 mai 2005. Vous pouvez dès aujourd’hui le consulter librement. Nous invitons aussi tous les « esprits curieux » à découvrir et à mieux connaître cette partie du monde par le biais du site internet de notre association : http://www.archasie.org

Voici un aperçu du Bulletin d'Arch'Asie :

  1. Usage de la composition birmane par Denise BERNOT.

    « Au cours des siècles les mots composés se sont multipliés en bir­man, au point de constituer la plus grande partie du lexique, dans la langue moderne. C’est de cette dernière qu’il s’agira ici. Toutefois les composés tout à fait récents, en gros de la dernière décennie, ne se­ront pas pris en compte. Ces néologismes ont en effet une existence précaire, tant qu’ils répondent à une mode passagère et qu’un usage dura­ble n’a pas prouvé leur intégration dans le lexique. Alors seule­ment leur mode de composition prend une valeur significative pour la langue en question. Pour d’autres raisons les termes à préfixe, comme : /Sé  `Ka/ « parole », /thé  `miN/ « riz cuit » seront égale­ment laissés de côté comme n’étant pas des composés où chacun des composants est un sémantème identifiable. Enfin parce que, dans la classe no­minale apparaît le plus grand nombre de composés aux éléments soudés étroite­ment, comme des indices phonétiques le prouvent, il ne sera question que des noms dans ces lignes. Les quel­ques expressions verbales citées le seront à titre d’exemple, pour il­lustrer l’usage persistant du mot simple, à l’intérieur de telles expressions, alors que, hors d’elles, le composé s’y est substitué par­tout en birman moderne. » (Suite dans le Bulletin)

  2. Essai sur les proverbes cambodgiens : la sagesse cambodgienne par Solange THIERRY.

    « Les Proverbes : La sagesse populaire passe pour s’exprimer généralement en termes simples, en for­mules aisées à retenir et comprises par tout le monde. Partout, le proverbe semble avoir le même allure rapide et contrastée, alors que sa matière est vi­vante, suffisam­ment complexe pour poser des problèmes de classification et pour représenter à elle seule la substance de la pensée populaire ; sa forme est voisine de la poésie, à la fois image et musique. Que l’Orient soit « la patrie, ou des poé­sies qui tendent au pro­verbe ou des proverbes qui tendent à la poésie » paraît tenir surtout aux riches possi­bilités d’assonances, d’allitérations et de jeux de mots d’un bon nombre de langues asiatiques. Mais ce n’est pas seulement en Asie que « comparaison vaut rai­son » et qu’une « des meilleures preuves est dans l’assonance ». Quantité de nos dictons français sont nés d’une rime ou d’une association sonore et il apparaît qu’il existe un rythme général de la sa­gesse, basé tout d’abord sur le mécanisme de la mémoire. » (Suite dans le Bulletin)

  3. Le Bouddhisme dans les contes thaï par Wanee POOPUT.

    « La religion des Thaï, qui vivaient pour la plupart, il y a peu de temps, à la campa­gne, est le bouddhisme Theravada (เถรวาท). Celui-ci influence beaucoup leur pensée et leur mode de vie. Chacun y consacre, pendant toute sa vie, beaucoup de temps et d’argent. Le bouddhisme a influencé et influence encore l’art, la religion, la morale : son impact est si fort que les Wat, les monastères, semblent presque un second foyer. Les bouddhistes croient que, pour sauver leur âme, il leur faut accomplir des actes méritoires (tham boun - ทำบุญ) : de leur fréquence dépendra l’acquisition du degré de salut. Le mérite s’acquiert par l’aumône faite aux bonzes, par la libération d’oiseaux et de poissons capturés, par la pose de feuilles d’or sur les statues du Bouddha et par la contribution financière à la cons­truction ou à l’entretien de ces lieux sacrés que sont les Wat. » (Suite dans le Bulletin)

  4. Les Occidentaux et la navigation sur le Moyen Mékong par Pierre–Bernard LAFONT.

    « Le fleuve Mékong, qui s’allonge entre 33° et 9°30’ de latitude nord sur 4200 kms, prend sa source dans la province de Qinghai (Chine) et se jette, à l’extrême sud du Vietnam, dans la mer de Chine Méridionale. Son cours supérieur, long de 1900 kms, dont le débit dépend de la fonte des neiges du Tibet et du Yunnan septentrional, tra­verse une des régions les plus accidentées de Chine et coule avec une pente de 1/400 entre des barrières rocheuses, ce qui explique que sur toute cette longueur il ait plu­tôt l’aspect d’un torrent de montagne que d’un fleuve. Son cours moyen est beau­coup plus calme, bien qu’entre le sud Yunnan et l’extrême ouest de la plaine de Vientiane (Laos) il fasse encore figure de fleuve de montagne du fait de sa pente re­lative­ment forte puisqu’elle est 1/4000. Ce n’est qu’ensuite, entre Vientiane et la fron­tière du Cambodge qu’il devient véritablement un grand fleuve, bien qu’il al­terne des biefs paisibles aisément navigables et des zones de rapides et de chutes qui le conduisent sur 1000 Kms de 158 m d’altitude à 5m70. Enfin, son cours inférieur qui va de Kratié (Cambodge) à la mer, présente tous les caractères d’un fleuve maritime et est sur ces 700 Kms, accessible sans aménagements aux navires de mers de mer qui peuvent même remonter jusqu’au Grand Lac par son affluent-défluent le Tonlé Sap. » (Suite dans le Bulletin)

  5. Considérations sur l’histoire des peuples et des cultures de l’Asie du Sud-Est continentale par Pierre Lucien LAMANT.

    « Je limiterai mon propos aux territoires qui s’étendent du Myanmar au Viêt Nam et de la frontière de la Chine méridionale jusqu’à la péninsule de Malaisie. Ces territoi­res constituent cette zone que l’Anglais John Leyden en 1808 et le Danois Conrad Malte-Brun en 1813 désignèrent sous le vocable d’Indo-Chine, mettant en évidence son originalité géographique, humaine et culturelle. Le trait d’union a disparu à la charnière des XIXe et XXe siècles, mais l’originalité demeure. Certes les influences chi­noises et indiennes sont indéniables, cependant les populations, leur histoire et leurs cultures offrent des caractéristiques qui leur sont propres et elles sont riches. » (Suite dans le Bulletin).


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